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Qu'est-ce que la naturopathie ?

Dernière mise à jour : 14 sept. 2021



Histoire de mettre les choses au clair, je me suis dis que commencer un peu par vous expliquer ce qu’était (ou non) la naturopathie serait un bon début !


On le voit bien, les techniques douces prennent de plus en plus de place, il n’y a qu’à regarder l’explosion de l’offre de formations de ce domaine. Mais quand on y est extérieur et que l’on ne pratique pas, pas toujours facile de s’y retrouver. J’ai assisté à des conversations qui m’expliquaient ce qu’était mon métier de façon assez cocasse :)


Pour commencer, petit tour d’horizon de ce que n’est pas la naturopathie, pour déblayer le terrain !



La naturopathie, ce n’est pas…


  • Soigner par les plantes. Je pense que c’est LA réponse qui revient le plus souvent quand on pose la question à des gens qui pensent savoir :) En naturopathie, on ne pose pas de diagnostic, donc on ne soigne pas. On ne fait pas arrêter un suivi et/ou un traitement médical. Au contraire, souvent mon métier consiste à rappeler à mes client.e.s qu’il faut continuer à voir son médecin, que le suivi gynéco, c’est une fois par an et qu’une prise de sang de temps en temps, c’est intéressant pour savoir où on en est !

  • Soigner par les pâtes. Cette réponse vous fait rire ? Moi aussi ! Parce qu’après, la personne qui m’a répondu cette phase a poursuivi « parce que si c’est le cas, avec toutes les pâtes que je mange, je dois être en super forme ! ». En naturopathie, rien n’est interdit, on peut juste vous aider à mieux choisir vos pâtes et vous donner quelques saines idées pour les accommoder.

  • « C’est un truc mystique et chelou » : malheureusement, la naturo véhicule encore parfois ce genre de préjugés. C’est dommage parce que les professionnel.le.s qui renvoient cette image font du tort au métier, qui souffre déjà d’un manque de reconnaissance. Promis, je ne suis pas mystique, ni perchée (enfin pas trop), je n’impose pas les mains et quand je pratique Total Reset, qui peut sembler mystique et chelou, je vous explique tout :)

  • « J’ai une maladie trop grave, ça ne peut pas m’aider » : quand on a une maladie grave, c’est super important d’avoir un suivi médical de qualité. Mais ça peut aussi être intéressant de consulter un.e naturo qui pourra vous conseiller sur l’alimentation, la gestion des émotions, vous écouter… Notre but, ce n’est pas de vous guérir, mais d’améliorer (un peu) votre qualité de vie ! (et c’est déjà pas mal)

Mais la naturopathie c’est…


On parle de LA naturopathie, mais en fait, cela regroupe plusieurs choses. La naturopathie est un ensemble de techniques, 10 pour être précise.


Il y en a 3 principales, qui sont (normalement) systématiquement présentes dans les conseils que l’on vous donne :

  • l’alimentation

  • l’activité physique

  • la psychologie, dans le sens de gestion des émotions et du stress (sauf exception, nous ne sommes pas psy, on ne fait donc pas de psychothérapie)

Ensuite, selon vos besoins et les compétences de la personne que vous consultez, on peut ajouter :

  • la phytologie : c’est l’utilisation des plantes et des huiles essentielles (en compléments alimentaires, en auto-massage, en infusion...)

  • l’hydrologie (utilisation de l’eau) : ça peut être aussi simple que d’appliquer une bouillotte ou pratiquer le bain dérivatif

  • les techniques manuelles : massages non-thérapeutiques (« massages bien-être », que je pratique au cabinet, avec ou sans huiles essentielles)

  • les techniques réflexes : je suis formée à la réflexologie plantaire, mais il existe aussi les réflexologies palmaire, sur le visage, l’oreille, le dos, les massages shiatsu…

  • les techniques respiratoires : méthodes de Plent, Bol d’air Jacquier, ionisations…

  • les techniques énergétiques : magnétisme, utilisation des aimants… Ce n’est pas quelque chose que je pratique, même si j’utilise les tests musculaires de la kinésiologie avec Total Reset

  • les techniques vibratoires : utilisation des couleurs, des rayonnements solaires, de la musique


Mais au-delà de techniques et pratiques concrètes, la naturopathie est basée sur un certain nombre de principes fondateurs qui constituent son essence. On aura l’occasion d’en reparler dans un article à venir mais j’avais envie d’aborder rapidement ma vision de mon beau métier au travers de deux points :


  • la prise en compte de l’individu dans sa globalité. Certes, certain.e.s naturopathes sont spécialisé.e.s dans un domaine ou un autre (c’est d’ailleurs mon cas), mais cette spécialisation ne nous fait pas oublier le reste de la personne. Lors d’une séance, le.la naturopathe vous pose des questions sur l’ensemble de votre corps, sur tous ses systèmes, sur ce que vous ressentez… L’accompagnement concerne non seulement le corps physique dans sa globalité (et pas juste votre intestin, ou votre tête) mais également votre être émotionnel.

  • l’écoute active. Écouter cela s’apprend et tout le monde ne sait pas forcément bien s’y prendre. L’écoute active, c’est laisser la personne « vider son sac », sans la juger ni lui proposer de solutions. Les conseils, si nécessaires, viendront après. On peut également reformuler, pour vérifier que l’on a bien compris, ce qui peut amener la personne à préciser son ressenti ou à la faire réfléchir sur sa situation. Cet aspect est très important pour moi, dans la mesure où j’ai vécu, lors de mon parcours médical, des situations très violentes d’absence d’écoute et d’empathie. C’est ce qui m’anime aujourd’hui, apporter cette écoute que l’on ne trouve pas forcément auprès de certain.e.s soignant.e.s et thérapeutes.


Médecine parallèle, alternative ou complémentaire ?


Pour terminer, j’avais envie de parler un peu sémantique. La naturopathie fait partie de cette nébuleuse des « médecines douces ». On ne sait pas vraiment comment les qualifier, elles sont généralement peu réglementées et encadrées.

Personnellement, je parle de « médecine complémentaire ». On n’a pas forcément besoin de consulter un.e médecine avant de voir un.e naturo mais je trouve les autres termes ambigus.

« Parallèle » et surtout « alternative » sous-entendent qu’il faudrait choisir l’une ou l’autre de ces voies, ce qui n’est pas le cas. Dans certaines situations, la naturopathie peut suffire, dans d’autres la médecine allopathique est indispensable dans un premier temps. Malgré la peur voire le mépris de certain.e.s soignants, il n’y a pas à choisir l’une ou l’autre des solutions, d’où ma préférence pour le terme « complémentaire ».

Chloé, du blog Chroniques Invisibles, a écrit un très bon article sur l’utilisation des thérapies alternatives. Même si elle parle d’ « alternative » (nous avons eu l’occasion de débattre ensemble de l’utilisation de ce terme), le contenu de son article reflète parfaitement mon sentiment. En cas de pathologie lourde et/ou chronique, les « médecines douces » peuvent venir en plus du suivi médical, justement pour cet espace d’écoute (entre autres).


Et voilà, c’est terminé pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous aura un peu éclairé sur la naturopathie et sa pratique. Si c’est encore obscur ou que vous avez encore quelques appréhensions, n’hésitez pas à les partager en commentaire :)


Si vous souhaitez découvrir la naturopathie, n'hésitez pas à me contacter pour prendre rendez-vous !

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